Cette semaine à la Galerie de l’UQAM

8 Mai 2020

Cette semaine, alors que notre série thématique explore la notion de langage, Échos d’une exposition, elle, replonge dans Françoise Sullivan. Éclats de rouge, une exposition individuelle s’inscrivant dans la suite de L’art inquiet. Motifs d’engagement présentée la semaine dernière.

De plus, la Galerie de l’UQAM et le Laboratoire NT2 s’allient pour une nouvelle proposition hebdomadaire : Les coups de <3 du Labo NT2. Cette collaboration est l’occasion de présenter, en alternance, des œuvres et des expositions virtuelles issues du répertoire du Laboratoire, dans le but de faire découvrir de riches expériences esthétiques conçues expressément pour le Web.

Enfin, nous présentons quelques nouvelles emballantes provenant de nos collègues chez esse arts + opinions et les Encans de la quarantaine. Bonnes découvertes!

Réflexions sur le langage

Œuvre vedette
Jenny Holzer, Inflammatory Essays (1995)
[Œuvre de la Petite collection]

Autres propositions
Brendan Fernandes, Performing Foe (2009)
[Œuvre de l’exposition virtuelle L’art au Canada comme acte d’histoire]

Rober Racine, Le Terrain du dictionnaire A/Z (1980-1981)
[Œuvre de l’exposition virtuelle L’art au Canada comme acte d’histoire]

Pauline Boudry & Renate Lorenz. Silent (2017)
[Vidéo de l’exposition]

Michael Dumontier et Neil Farber, Typing (A True Story) (2011)
[Œuvre de la Petite collection]

Lawrence Weiner, XX XY (2011)
[Œuvre de la Petite collection]

Ressources complémentaires
Micah Lexier, « The title of this talk is a found image » (2017)
[Conférence du Programme ICI de l’École des arts visuels et médiatiques de l’UQAM]

« Galerie de l’UQAM – Accessibilité et services en Langue des signes québécoise (LSQ) »
[Vidéo en LSQ]

Échos d’une exposition : Françoise Sullivan. Éclats de rouge

5 – 27 juin 1998

« L’art a toujours été complice de la pensée; face aux changements complexes que nous avons connus, il a réagi par des propositions nouvelles. S’il parle par énigmes, c’est dans le sens de Novalis qui voyait la poésie comme moyen d’une révélation de l’inconnu, du secret, du non-révélé. Et la contribution de l’artiste est essentielle par sa capacité à discerner l’intangible qui, pour immatériel qu’il soit, est pourtant réel et nécessaire. »
Françoise Sullivan, extrait d’un entretien avec l’artisteVie des Arts, vol. 42, no 170, 1998, p. 38.

LES COUPS DE <3 DU LABO NT2

Coup de <3 de : Alexandra Martin, adjointe de recherche et assistante à la coordination

Titre : Isi-pikîskwewin ayapihkêsîsak (Speaking the Language of Spiders)
Artiste : Ahasiw Maskegon-Iskwew
Année : 1996

Isi-pikîskwewin ayapihkêsîsak (Speaking the Language of Spiders) est une œuvre du pionnier de l’art Web, Ahasiw Maskegon-Iskwew. L’œuvre rassemble 14 poèmes hypermédiatiques d’auteur·trice·s des Premières Nations de milieux urbains et traite, de manière générale, de la (re)connexion aux êtres et aux savoirs. Isi-pikîskwewin ayapihkêsîsak aborde l’imaginaire du numérique du point de vue de la cosmologie des Premières Nations, du lien au territoire et de l’histoire coloniale.

CHEZ NOS COLLÈGUES : ESSE ARTS + OPINIONS

Avec l’arrivée du printemps est aussi paru le nouveau numéro intitulé Plantes d’esse arts + opinions! L’équipe de la revue avec qui nous collaborons régulièrement, bien que dans l’impossibilité de distribuer la version papier de son numéro, a lancé le format numérique en ligne.

De plus, la revue publie régulièrement sur sa chaine Youtube des capsules vidéos où les autrices et auteurs ayant contribué au dossier thématique se prononcent sur les sujets dont elles et ils ont traités.

Chez nos collègues : Les Encans de la quarantaine

La Presse a consacré un article aux Encans de la quarantaine, cette vente aux enchères pour les jeunes artistes non représenté·e·s par des galeries, née dans le contexte de la pandémie. Éric Clément a notamment interrogé Louise Déry, directrice de la Galerie de l’UQAM :

« Les formes de partage sont plus que jamais essentielles, dit-elle. Les artistes visuels le savent très bien puisqu’ils contribuent depuis longtemps à de multiples causes en cédant le fruit de leur travail. Quand on dirige l’éclairage sur la précarité que vivent certains d’entre eux, en ces temps tellement difficiles, il est salutaire de voir que l’aide peut leur être consacrée. La communauté de l’art œuvre sous nos yeux et, malgré l’anxiété, elle trouve des formes de résistance. »