Machinations, art et ordinateur

Commissaire : Louise Poissant

Artistes : Tony Brown, Diane Burgoyne, Claude Courchesne, Gervais Deschênes, Michel Dubreuil, Laura Kikauka, Serge Lemoyne, Nancy Peterson, Laurent Pilon, David Rokeby, Tom Sherman, Nell Tenhaaf, Agnès Tremblay, Norman White

12 janvier 1990 - 28 janvier 1990

Vernissage : 11 janvier 1990, 20 h 00

Louise Poissant, conservatrice invitée et professeure à l’Université du Québec à Montréal, a réuni quatorze artistes dont la pratique artistique passe par l’utilisation de nouvelles technologies.

Les artistes de Machinations qui oeuvrent dans l’espace tridimentionnel se partagent en trois grands groupes :

1) Ceux qui interviennent sur le « hardware » et fabriquent ou trafiquent des ordinateurs ou des robots. C’est le cas pour Tony Brown, Diana Burgoyne, Laura Kikauka, David Rokeby et Norman White.

2) Ces artistes utilisent l’ordinateur et des programmes connus dans leurs installations. Laura Kikauka et Nancy Peterson en sont, de même que Nell Tenhaaf dans certaines de ses œuvres.

3) Le troisième type de production dans l’espace met en scène l’univers même de l’ordinateur. La plupart des artistes pourraient inscrire leur production dans cette catégorie mais celle de Tom Sherman s’inscrit plus particulièrement dans cette veine.

Les artistes travaillant en deux dimensions, quant à eux, ont été choisis en fonction de l’originalité de leur démarche et parce qu’ils illustraient diverses possibilités d’utilisation des ordinateurs.

1) Il y a d’abord ceux qui se servent de l’ordinateur pour produire des images. Tony Brown, Claude Courchesne, Gervais Deschênes, Agnès Tremblay sont de ceux-là.

2) Enfin, il y a ceux qui produisent des images avec l’ordinateur, non pour elles mêmes, mais pour les intégrer dans des montages plus complexes. Il en est ainsi pour Michel Dubreuil, Serge Lemoyne et Laurent Pilon.

Etant donné la grande diversité des démarches, des procédés et des produits finis, il est très difficile de comparer entre eux les artistes de Machinations . Certaines œuvres peuvent paraître plus convaincantes, certaines réflexions plus critiques, affirme la conservatrice de Machinations , Louise Poissant. Il n’en demeure pas moins que tous ces artistes ont en commun la passion de la recherche et le dynamisme des innovateurs.