Jonathan Plante. Angle mort
Finissant de la maitrise en arts visuels et médiatiques, UQAM
Artiste : Jonathan Plante
11 janvier 2017 - 18 février 2017
Vernissage : 10 janvier 2017, 17 h 30
La Galerie de l’UQAM présente l’exposition Angle mort de Jonathan Plante, finissant de la maitrise en arts visuels et médiatiques de l’UQAM. L’artiste y dévoile un ensemble de peintures et d’impressions sur support lenticulaire, un procédé donnant une impression de mouvement aux images. Suivant l’angle de vision du spectateur, des images apparaissent, disparaissent et se transforment. Ainsi, Plante met en scène le regard et engage le corps du spectateur dans l’expérience de différentes temporalités de l’image.
À l’occasion du vernissage, la revue esse lancera son nouveau numéro sous le thème Bibliothèque.
L’exposition
Chez Jonathan Plante, l’Angle mort, c’est l’écart créé par la mise en mouvement de l’image. La série de tableaux-écrans qui compose l’exposition, en revisitant la peinture abstraite, l’art optique et cinétique, ainsi que le cinéma expérimental, explore, amplifie et systématise le caractère plastique du mouvement. Des peintures et des impressions sérigraphiques réalisées sur des supports lenticulaires offrent des images qui mettent en évidence le lien indissociable entre le déplacement du spectateur et sa perception.
L’artiste utilise le terme « cinéplastique » pour décrire ses explorations de la temporalité du tableau. Le mot est employé pour la première fois par l’historien de l’art et essayiste Élie Faure, en 1922, dans l’article « De la cinéplastique ». Il y envisage « un art où le temps deviendrait réellement une dimension de l’espace ». Jonathan Plante s’inspire de ces réflexions pour nourrir ses recherches, en recadrant les questionnements de Faure dans un contexte actuel. Comment peut-on penser le statut de l’image dans une société où l’attention est constamment sollicitée par le mouvement ? Le déplacement devenant la loi de notre rapport au monde, il en formate notre lecture. Selon Plante, ce mouvement perpétuel se pose aujourd’hui comme outil d’une économie basée sur la création et la marchandisation d’expériences.
L’artiste
Jonathan Plante vit et travaille à Montréal, où il a obtenu un baccalauréat en Études interdisciplinaires de l’Université Concordia. Dans un travail qu’il qualifie de « cinéplastique », il explore les conditions d’apparition du mouvement de l’image. Il s’intéresse notamment à l’image fixe mise en mouvement par le déplacement du regardeur. Ses expositions sont un terrain de recherche sur la perception visuelle faisant écho à l’art optique et au cinéma expérimental. Par l’exploration des temporalités de l’image, il est à la recherche de nouvelles modalités du regard. En 2005, il se rend à Amsterdam pour une résidence de deux ans à De Ateliers. Au cours de son séjour aux Pays-Bas, il présente des expositions individuelles et collectives. En 2008, son travail est inclus dans la première Triennale québécoise, Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme, organisée par le Musée d’art contemporain de Montréal. Il présente les expositions individuelles Palindrome au Musée d’art contemporain des Laurentides en 2010, Parallaxe à la Galerie Division, en 2011, et Moonwalk, en 2014, à la Galerie Hugues Charbonneau qui représente le travail de l’artiste. En 2013, il propose une exposition solo destinée à un jeune public, Lapincyclope, à VOX — Centre de l’image contemporaine à Montréal. Lapincyclope est ensuite accueillie en tournée dans neuf lieux au Québec et au Canada. En 2017, il présentera une exposition solo à L’œil de poisson à Québec. Ses œuvres font partie de collections privées et publiques, dont celles du Musée d’art contemporain de Montréal et du Musée national des beaux-arts du Québec.
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