Cendres de table. Une bonne exposition
Finissant.e de la maitrise en études des arts, UQAM
Artistes : Marie-Hélène Cousineau, CERJ
10 octobre 1986 - 19 octobre 1986
Vernissage : 9 octobre 1986, 20 h 00
Le goût de cuisiner vous viendrait-il pendant les vacances de la censure ou du témoignage?
C’est sans vouloir couper dans l’éternité que nous avons ici goûté à la transformation de l’énergie. Se nourrir était notre ironie et en garder bien précieusement le symbole, notre contradiction.
La récupération de la négation de la négation, nous la savourons dans le plaisir de l’articulation des signifiants, et vous, cette politique de la figuration, l’avez-vous assumé? Croyez-vous comme nous que la création s’agite de rires, de clichés, d’outils et de silences?
Tout ce savoir que l’on conserve sans regrets n’est-il qu’une institution de la conscience?
Mais de quels trésors parlez-vous?
Pour l’instant, l’important est de digérer et le post-modernisme et l’art de la contradiction.
Sans cette mimesis du rituel, sans cette chose contestataire, que reste-t-il à servir? Des tripes, un rêve ont-ils déjà débarrassé quelqu’un de son individualisme surdéterminé? Offrir de se gaver dans un festin de cendres c’est comme bien brasser la manifestation d’un système pour en déguster tout le vomi.