Nouvelles hebdomadaires de la Galerie
29 Août 2020
Vous êtes invité·e·s, par le biais de nos propositions hebdomadaires, à plonger dans le monde des informations et des médias, ainsi que dans Aude Moreau. La nuit politique (2015), une exposition présentée à la Galerie de l’UQAM qui mettait de l’avant un corpus d’œuvres sur les panoramas nocturnes de villes telles New York, Los Angeles, Montréal et Toronto.
De plus, en cette ultime semaine de collaboration entre la Galerie et le Laboratoire NT2, nous terminons avec l’exposition Well Now WTF ? réunissant 125 pionnier·ière·s du net.art.
Enfin, relisez les écrits produits dans le cadre des Lettres d’un présent précaire de la Galerie UQO, alors que l’initiative née dans le contexte de la pandémie tire à sa fin.
INFORMATIONS ET MÉDIAS
Exposition vedette
Zidane, un portrait de 21e siècle (2012)
[Archives de l’exposition]
Autres propositions
Edith Brunette. Caméraroman (2011)
[Archives de l’exposition]
Guerrilla Girls, Troubler le repos / Disturbing the Peace (2009)
[Œuvre de la Collection]
Nadia Seboussi. Le dernier été de la raison (2012)
[Archives de l’exposition]
Gwenaël Bélanger. Poursuivre le hors-champ (2008)
[Archives de l’exposition]
Ressource complémentaire
Anne-Marie Bouchard, « L’art actuel a-t-il (encore) besoin des médias ? » (2013)
[Article de la revue ETC MEDIA]
ÉCHOS D’UNE EXPOSITION : AUDE MOREAU. LA NUIT POLITIQUE
Commissaire : Louise Déry
6 mars au 11 avril 2015
« Si la catastrophe et la fin annoncée de l’humanité semblent être les motifs récurrents du travail de Moreau, le discours produit par ses œuvres porte au-delà du simple pressentiment de la fn du monde. Intervenant sur les symboles mêmes du capitalisme triomphant et du système libéral économico-politique occidental en axant ses interventions sur les villes nord-américaines de Montréal, Toronto, New York et Los Angeles, Aude Moreau appuie l’image de la ville comme lieu de l’engloutissement des individus. »
-Cécile Morvant-Delourme, ETC Media, 2015, p. 77
LES COUPS DE <3 DU LABO NT2
Titre de l’exposition : Well Now WTF ?
Année : 2020
Commissaires : Faith Holland, Lorna Mills & Wade Wallerstein
Artistes : 125 artistes dont Alma Alloro, Graham Akins, Maurice Andresen, Stacie Ant, Anthony Antonellis, LaTurbo Avedon, Jeremy Bailey, Bob Bicknell-Knight, A Bill Miller, Claudia Bitran, Ian Bruner, Alice Bucknell et Peter Burr
L’exposition collective Well Now WTF ? est commissariée par les artistes Faith Holland, Lorna Mills et Wade Wallerstein, et réunit 125 artistes actuel·le·s de la mouvance du net.art. L’exposition s’organise en chambres ou en pièces (« rooms »), évoquant l’espace domestique où les artistes sont présumément confiné·e·s. Chaque chambre, au titre humoristique, rassemble des GIFs ainsi que quelques vidéos et met de l’avant le potentiel de création et de communication qu’offrent ses formes plus simples et concises d’expression sur le Web. L’essai éponyme de Wade Wallerstein décrit d’ailleurs WNWTF? à la fois comme une exposition et un lieu de « connexion », d’où le très grand nombre de contributions, leurs variétés, ainsi que leur ton parfois familier. Cette vocation sociale de l’exposition renvoie aux premiers regroupements d’artistes en ligne – sur des listserv notamment – qui visaient à briser l’isolement des créateur·trice·s et à fonder une communauté tout en laissant place à l’expérimentation.
CHEZ NOS COLLÈGUES : GALERIE UQO
Depuis le 15 avril dernier, la Galerie UQO s’affaire à publier les Lettres d’un présent précaire à chaque semaine. Élaborée par Mirna Boyadjian, coordonnatrice de la Galerie, cette initiative prend fin lundi prochain, le 31 aout.
Louise Déry, directrice de la Galerie de l’UQAM, a d’ailleurs signé la lettre #19.
Participant·e·s : David Garneau, Valérie Yobé, Clément de Gaulejac, Marie-Hélène Frenette-Assad, Marc-Alexandre Reinhardt, Sylvette Babin, Eunice Bélidor, Marie-Hélène Leblanc, Gentiane Bélanger, Simon Brown, Jessica Arseneau, Dalie Giroux, Jessica Ragazzini, Michèle Thériault, Jérémie Roussel, Jakub Zdebik, Jessica Minier, Hannah Levy-Galdino, moimoi, Louise Déry, [ … ]
« La Galerie UQO propose une exploration collective par le moyen d’une question formulée par l’anthropologue Anna Lowenhaupt Tsing dès les premières lignes de son ouvrage Le champignon de la fin du monde. Sur la possibilité de vivre dans les ruines du capitalisme (2015) : que faire quand votre monde commence à s’effondrer? Nous avons invité des personnes impliquées de près ou de loin à la Galerie UQO à répondre à cette question par une courte lettre. Les lettres reçues seront partagées chaque semaine sur notre site Web et nos réseaux sociaux au cours du printemps et de l’été. »