Moi aussi
Autrices : Sylvie Cotton, Nathalie de Blois
Artistes : Sylvie Cotton, Nathalie de Blois
2013, 101 p., couverture souple
12,8 x 18,3 cm, illustrations noir et blanc
Français
Table des matières
Graphisme : Dominique Mousseau
Éditions les petits carnets
© Sylvie Cotton, Nathalie de Blois, Éditions les petits carnets, Galerie de l’UQAM
ISBN 978-2-922393-07-1
15 $
Ouvrage seulement disponible à la Galerie de l’UQAM
Ce livre est le résultat de la rencontre du travail de l’auteure Nathalie de Blois et de l’artiste Sylvie Cotton où chacune cherche à dresser le portrait de l’autre à travers l’écriture, la reprise de performances et le dessin.
Sylvie Cotton et Nathalie de Blois se connaissent depuis plus de 10 ans.
« J’ai vu Nathalie de Blois pour la première fois un jour de semaine, assise au bar du Laïka où elle était venue prendre un café. J’étais de l’autre côté du comptoir. Je l’ai ensuite recroisée à l’inauguration du nouvel espace du Centre Clark sur l’avenue de Gaspé en 2002. Spontanément, je me souviens de sa détermination et de son élégance. Je sais qu’elle a une maîtrise en muséologie. Moi aussi. Nous sommes devenues amies grâce au travail. » (Sylvie Cotton)
« J’ai rencontré Sylvie Cotton alors qu’elle travaillait comme aide-cuisinière dans un restaurant de Montréal. Quelques années plus tard, elle m’invite à participer à Poésie sur le frigo, une activité qu’elle organisait chez elle en compagnie d’un groupe d’amis. J’ai passé un après-midi seule dans sa maison à composer un poème sur son réfrigérateur que j’ai lu plus tard à l’occasion d’une soirée en présence de tous les participants. Nous nous sommes liées d’amitié. » (Nathalie de Blois)
De cette amitié est né le désir de partager un projet littéraire commun.
« J’ai toujours eu le réflexe, à titre d’auteure, de conservatrice ou de commissaire d’exposition, d’aborder une œuvre d’artiste comme un vecteur d’idées tout en maintenant une distance critique, un semblant d’objectivité. Les œuvres m’ont généralement servi d’écrans, voire de remparts. Mais, ici, Sylvie Cotton et moi avons voulu tenter autre chose. Nous avons cherché à explorer une approche qui allait permettre de rejoindre au plus près sa démarche, une démarche qui engage son expérience personnelle en même temps qu’elle va à la recherche de celle de l’autre. Ainsi, parallèlement au travail qui m’a menée à dresser son portrait au moyen de l’écriture, elle s’est appliquée à dresser le mien à l’aide de schémas, du récit de certaines expériences partagées, de la reproduction de mes marques corporelles, les lignes de ma main, mes grains de beauté, ma tache de naissance. Elle a établi la liste des titres dans ma bibliothèque et des œuvres en ma possession et elle a reproduit en dessin mes trophées de chasse, objets que je chéris. Nous avons convenu de suivre un même mouvement l’une envers l’autre, celui de dépeindre, de dévoiler et de se laisser dévoiler. » (Nathalie de Blois)